San Lorenzo, deuxième ville du département de Valle après Nacaome, compte environ 20000 âmes. Seul port du Honduras sur le Pacifique, la ville est traversée par la route Panaméricaine. L'économie est principalement basée sur l'activité portuaire, l'élevage des crevettes et la culture du melon.
Touristiquement, l'intérêt se limite à
quelques plages peu agréables fréquentées surtout
par les honduriens durant la "Semana Santa", contrairement à
Amapala,
île volcanique proche. Choluteca, une des grandes villes du pays,
se situe à une trentaine de kilomètres, vers le Nicaragua.
La
rue principale va de la Panaméricaine à la mer. Elle regroupe
la plupart des commerces de la ville ainsi que le marché (attention,
le seul sens unique de la ville est à ce niveau, de la mer vers
la Panaméricaine), puis le parc central où l'on trouve l'église
et la mairie (la photo). Elle continue jusqu'à la plaza marinea,
en fait un terrain vague accueillant les foires. C'est là que l'on
trouve l'hôtel Miramar et le début de la Cabaña. On
appelle ainsi la série de petits restaurants alignés sur
le front de mer. Il est possible de se baigner mais la plage, prise dans
la mangrove, n'est guère engageante.
Où dormir, manger et s'amuser ?
L'hôtel Miramar est de loin l'hôtel le plus correct de la ville. Construit sur pilotis, il abrite une vingtaine de chambres doubles et 4 suites, plus luxueuses. Pour 35 $ par chambre (1 ou 2 personnes), ou 60 $ la suite, vous disposez de l'air conditionné et ventilateur, de la télévision par câble, d'un réfrigérateur et d'une salle de bain avec douche (froide !). Une petite piscine, un bar-restaurant et un parking gardienné complètent l'ensemble. Seul lieu au confort occidental de la ville, je lui reprocherais son manque d'authenticité, une légère odeur de vase à marée basse et des prix 3 à 5 fois plus chers que partout ailleurs dans San Lorenzo.
L'hôtel Morazán, plus modeste mais encore correct, vous permettra de passer quelques nuits à moindres frais.
Magus est un restaurant situé sur le parc central, à proximité de la mairie.
La Copa Dorada est un restaurant situé sur la Calle Principal, entre le marché et le parc central, à proximité des banques. Bonne variété de plats d'un bon rapport qualité-prix. Le plat du jour est plus économique et servi plus rapidement que les autres.
Le Nan-Fan est le restaurant chinois principal de San Lorenzo. Il est situé sur la Panaméricaine, à proximité du petit parc (Parquecito).
On trouve dans une petite rue perpendiculaire à la Calle Principal, sur la gauche après le marché (en allant vers la mer) un petit restaurant servant des pupusas, spécialités salvadoriennes. Ce sont des tortillas fourrées au fromage et aux oignons. Y aller le soir pas trop tard si vous voulez manger assis, en admirant un film de Kung-Fu ou sur la guerre du Viet-Nam, en anglais sous-titré espagnol.
La Don Paco, c'est l'institution des jeunes de San Lorenzo. Situé
sur la rue goudronnée parallèle à la Calle principal
au niveau du marché. En semaine, c'est un petit restaurant où
l'on peut déguster de délicieux hamburgers (rien à
voir avec les amuses-gueules peu goûteux genre Mac-Do !) et autres
plats simples mais bons, en sirotant le fameux
Licuado de Papaya (sorte de milk-shake à la papaye), tellement désaltérant
en période chaude.
Mais c'est le samedi soir que toute la population branchée
se retrouve à l'étage supérieur du bâtiment,
dans la discothèque. Ouvre ses portes vers 9 heures, mais animé
plutôt de 11 heures à 2 heures. Musique variée, plutôt
latine mais aussi anglophone, volume sonore élevé. Contrôle
de sécurité à l'entrée limitant les risques
dans la boîte (mais pas au dehors !).
La Panamericana, c'est l'autre discothèque de San Lorenzo, sur la Panaméricaine évidement. Autrefois à la mode, lors de la présence américaine, elle n'est plus aussi fréquentée. Travaux en cours pour un renouveau ? Toutefois, le quartier est réputé dangereux la nuit.
L'autre activité prisée des jeunes est le billard. Plusieurs
salles à proximité du parc central, où l'on joue au
billard américain pour 1 Lempira la partie, sur des tables pas toujours
neuves.