Conseils pratiques au voyageur

[Avertissement]  [Les formalités]  [Le passage des frontières]

[L'argent]  [La sécurité]  [La santé]  [Les transports]

[Les communications]  [Autres points pratiques]  [Bibliographie]





Avertissement :

Les indications données dans cette page n'ont qu'un but de conseil et d'information destiné à faciliter la visite du Honduras. Elles sont à la merci d'erreurs et de modifications. Ma responsabilité ne saurait être engagée en aucune manière, le touriste devant se faire confirmer les points importants auprès des autorités compétentes. Merci de me signaler les erreurs, mises à jour et compléments d'information, afin d'aider au maximum les futurs utilisateurs.
 
 

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Les formalités :
Pour les citoyens du Guatemala, du Salvador, du Nicaragua et du Costa Rica, la carte d'identité suffit.
Pour les citoyens des pays d'Europe occidentale, du Canada, des U.S.A., du Japon, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, un passeport en cours de validité (6 mois mini) est nécessaire.
Les citoyens des autres pays sont soumis à un visa voire à une autorisation du Ministère des affaires étrangères du Honduras (ex-URSS, Asie...).

Si le séjour ne dure pas plus de 30 jours, pas de problème. Au delà, il faut normalement passer à la migration tous les mois, durant au moins les 90 premiers jours. On vous fait remplir un formulaire et il faut s'acquiter d'un timbre de prix modique (10 Lps aux dernières nouvelles). Pour un séjour de plus de 90 jours, se renseigner auprès des organismes officiels.
 
 

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Le passage des frontières :

Par voie aérienne, les bagages sont fouillés à l'arrivée. Sont soumis à condition les animaux, denrées fraiches, médicaments (hors besoins personnels), cadeaux d'une valeur supérieure à 200 $, armes...

Au départ du pays, il faudra vous acquitter de la taxe d'aéroport (25 $ pour le Toncontin fin 1998). Sont interdites les exportations d'objets précolombiens et de certains objets de corail. C'est plus avec la douane de votre pays que vous trouverez les restrictions ou interdictions : alcool, tabac, denrées fraîches, plantes et animaux vivants, et bien d'autres choses. Renseignez-vous !

Par la route, peu de problèmes si vous êtes piéton ou en vélo, mais attendez-vous à une taxe peu élevée tant à l'entrée qu'à la sortie. Pour les véhicules à moteur, c'est plus complexe, il vous faut la preuve de possession de votre véhicule et votre permis de conduire national (l'international est un plus). Plusieurs formulaires dans plusieurs bureaux, et une taxe, au moins pour une autorisation de plus de 8 jours. C'est un peu le parcours du combattant mais c'est faisable. Vous pouvez aussi payer un "tramite", qui court pour vous dans les bureaux moyennant quelques Lempiras (par exemple 20 à 30 Lps). Vous vous retrouvez affublé d'une profession au hasard, mais qu'importe ? Prévoyez un peu de temps, car de toute façon il faut remettre ça de l'autre côté de la frontière...
Songez de plus que les postes-frontière ferment, et qu'il vous faut donc passer aux heures ouvrables !
Pour ma part, je connais la frontière avec le Nicaragua, soit 3 postes-frontière. El Espino, vers Choluteca, est réputé dangereux dans les parties de routes isolées. El Guasaule, toujours vers Choluteca, est préférable, mais je ne connais pas l'état de la route depuis l'ouragan Mitch. En tout cas, côté Nicaragua, elle est déplorable sur plusieurs kilomètres (j'y ai eu un accident, je sais de quoi je parle...). Le poste-frontière de Las Manos mène vers Tegucigalpa via Danlí par une route de montagne qui m'a semblé tranquille.
 
 

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L'argent :

La monnaie du Honduras est la Lempira. Son cours fluctue comme le dollar, par rapport auquel elle subie une lente dévaluation régulière. Fin 1998, 1 $ valait environs 13,5 Lps. Les billets sont utilisés à partir d'une Lempira (1, 2, 5, 10, 20, 50, 100 et 500 Lps). En dessous, il s'agit de pièces métalliques (1, 5, 10, 20, 50 centavos). Pratiquement, ce sont les billets de 1 à 100 Lps qui sont utilisés dans les transactions courantes. Penser cependant à garder une collection de pièces de 20 et 50 c. si vous pensez utiliser le téléphone public pour des appels locaux. Utilisez vos Lempiras avant de quitter le pays ou changez-les sur place (taux peu avantageux). A votre retour, il serait difficile de les changer.

N'ayez que des chèques de voyage en dollar si vous choisissez cette option. Mais ne comptez pas sur les banques locales au Honduras pour vous les changer : celle-ci ne vous ferons confiance que si vous avez un compte chez eux, ce qui est rarement le cas du voyageur... Seul salut, les TRES GRANDES banques CENTRALES dans les TRES GRANDES villes (et peut-être les TRES GRANDS hôtels ?), plus les bureaux de change. Vos chèques pourront donc faire office de réserve sécurisée mais ne seront pas faciles d'usage.

Le dollar est partout connu, les prix importants sont calculés en dollars (chambres d'hôtels, billets d'avion, location de voiture...), mais il n'est accepté que dans la plupart des établissements touristiques. Il est relativement facile à changer, contrairement aux autres monnaies. On trouve des bureaux de change dans les grandes villes, les aéroports, les postes-frontière, les grands hôtels... Les honduriens pratiquent le change sauvage dans la rue (aux frontières et près des aéroports notament, vous reconnaissez les cambistes à leur liasse de billets et leur calculatrice) : ils sont pour la plupart honnêtes, avec parfois une marge un peu plus confortable. Vous pouvez négocier ou faire marcher la concurrence, mais seulement si vous connaissez le cours du jour ! Notez que pour de petites sommes, c'est souvent pratique et que les marges restent raisonnables au regard de celles des banques.

Pour ce qui est des retraits par carte bancaire, c'est très difficile (j'ai repéré UN distributeur dans Tegucigalpa acceptant seulement les cartes Visa mais pas MasterCard, il y en a plusieurs qui acceptent les cartes locales). Seule solution, aller à la Banque Credomatic (agences dans Tegucigalpa, San Pedro Sula, La Ceiba et c'est tout) avec votre carte (Visa ou MasterCard) et votre passeport. Vous pouvez par contre presque toujours payer les grands hôtels, leurs restaurants, dans les grandes stations-service (qui possèdent souvent une boutique), les locations de voiture et les billets d'avion avec les cartes Visa, MasterCard et American Express. Pensez cependant à vous en assurer avant d'acheter !

Les pourboires sont de rigueur dans les restaurants touristiques, où ils sont parfois ajoutés au prix indiqué (10 à 15 %), tout comme la taxe ("Impuesto"). Dans les sites moins touristiques, l'habitude n'est pas répandue et sera réservée à un service exceptionnel. Pour une valise, ou autre, compter quelques Lempiras, mais si vous ressemblez à un Gringo (Américain), ils s'attendront à plus (10, voire 20 Lps, ce qui est énorme par rapport au salaire moyen...).

Bref, arrivez au pays avec quelques dollars que vous changerez facilement à la sortie de l'aéroport. Changez ultérieurement ce que vous pensez nécessaire selon le temps prévu hors des grandes villes (gardez une petite réserve en dollars bien cachée pour le cas où). Payez avec votre carte pour les gros achats et le reste en liquide, même si la sécurité en pâti, car c'est le seul moyen. Surveillez votre carte et vérifiez bien le bon de paiement avant de signer (case "total" obligatoirement remplie).
 
 

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La sécurité :

Plus sûr que ses voisins d'un point de vu géopolitique, le Honduras n'en reste pas moins un pays pauvre où la criminalité est assez élevée. Si vous prennez les précautions d'usage (pas d'objet de valeur voyant, éviter la foule dense et les endroits déserts, ne pas trainer dans les quartiers dangereux, ni la nuit à pied...), la situation n'est pas si dramatique. La plupart des honduriens sont d'ailleurs prévenant et honnêtes, ils vous conseillerons pour votre sécurité. Méfiez-vous quand même d'un excès d'attention, qui peut se finir par une demande de prêt d'argent, ou un vol comme celà m'est arrivé !

Au Honduras, comme dans la plupart des autres pays d'Amérique Latine, les hommes ont un comportement machiste assez prononcé. Mesdemoiselles et Mesdames, ne soyez donc pas surprises ni choquées. Il n'en ira guère de votre sécurité si vous restez vigilantes.

Un point particulier : les enlèvements d'enfants arrivent hélas assez régulièrement. Si vous envisagez de voyager avec vos enfants, je vous recommande donc de leur porter une attention toute particulière, sans pour autant sombrer dans la paranoïa.

Sur la route, le hondurien a une notion de la conduite légèrement différente de celle qui est en vigueur en Europe ou en Amérique du Nord. La priorité appartient au premier qui réagi, au plus gros véhicule ou au plus délabré, selon le cas. Le conducteur débarquant au Honduras a souvent une conduite plus timide, dans une petite voiture en bon état : il ferait donc mieux de se méfier. De même, les piétons et vélos doivent éviter qu'une voiture ne les percute et pas le contraire, méfiance toujours donc ! Il m'est arrivé de voir de jeunes enfants se cachant sous des cartons, au milieu de la route : éviter absolument tout obstacle non identifié ! Les chevaux seuls ont aussi souvent un comportement dangereux. Evitez-les à faible allure en gardant une bonne distance de sécurité. A part cela, vous rencontrerez des enfants (jouant parfois à descendre les routes pentues dans des voitures en bois !), des vélos, des vaches, des charettes, des poules, des animaux morts repérables de loin avec les vautours, et bien sûr de suberbes trous et nids de poule.

Danger Mines !  Peligro Minas !
Ces horreurs que sont les mines antipersonnelles ne jonchent pas le pays, rassurez-vous. Le danger est par contre plus présent au Nicaragua voisin.
D'où cette remarque : méfiance près des frontières, en tout cas près du Nicaragua. Abstenez-vous d'une balade hors-piste dans la zone frontalière, que ce soit près de Danlí ou plus au Sud. De toute façon, je ne vois pas bien ce que vous y feriez... A noter également que l'ouragan Mitch, en provocant inondations et glissements de terrain, à rendu leur positionnement aléatoire. Evitez donc aussi les lits de boue dans ces mêmes zones.

Mais je le redis, hormis ce petit secteur, pas de quoi s'affoler, 99% du territoire est sans aucun risque !
Si toutefois vous connaissiez d'autres zones dangereuses (mines ou autre), merci de les communiquer afin de compléter ce point important !
 
 

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La santé :

Le Honduras est un pays tropical, il faut donc s'attendre à des maladies tropicales.
Le paludisme ou malaria est présent dans les zones humides, particulièrement près des côtes. Le foyer principal se trouve dans la Mosquitia (qui ne tire pourtant pas son nom des moustiques mais des indiens qui y vivent). D'autres maladies sont endémiques : dengue (fièvre rouge), hépatite A, fièvre typhoïde, rage...

La vaccination est possible pour l'hépatite A et la fièvre typhoïde, qui sont transmises par l'ingestion d'eau ou d'aliments souillés. Tout comme la tourista (diarhées...), il est possible de limiter les risques de contamination en surveillant la qualité de l'eau et des aliments. Rappelons les principes de base : ne pas boire d'eau du robinet, même pour se laver les dents, ne pas utiliser de glaçons (sauf si vous êtes sûr qu'ils sont faits avec de l'eau pure, ce qui est rarement le cas), ne pas manger de légumes crus, pelez tous les fruits vous-même, ne buvez que de l'eau purifiée en bouteille ou sachet ("bolsa") scellés ou des sodas, de la bière (modérément bien sûr...), ne manger que des aliments cuits dont la fraîcheur est correcte.

Pour la rage la vaccination est également possible mais en pratique, il faut surtout ne pas hésiter à commencer un traitement anti-rabique en cas de contamination possible : chien, chat, animal sauvage... Sachez en effet que lorsque les premiers symptômes apparaissent, l'issue est irrémédiablement fatale, il est trop tard. L'idéal est de capturer ou tuer l'animal en cause pour le faire analyser et lever le doute.

La dengue, comme le paludisme, est transmise par un moustique. La prévention s'effectue par une lutte à plusieurs niveaux. Une première barrière est physique : moustiquaire, grillage fin et intact aux fenêtres. En l'absence, un ventilateur éloigne un peu les moustiques en même temps qu'il rafraîchi. Une barrière chimique : enduisez-vous copieusement de répulsif dans les zones à risque, et/ou pulvérisez un insecticide chimique, ou faites brûler une spirale. Une barrière médicamenteuse : particulièrement dans la Mosquitia, faîtes-vous prescrire avant le départ des pastilles de protection par votre médecin.
 
 

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Les transports :

Taxis : je ne parle ici que des vieilles autos japonnaises avec un gros chiffre sur les côtés. Très courants au Honduras, leurs tarifs sont très peu élevés pour qui est hondurien ou sait négocier. Ils sont très pratiques, mais choisissez un véhicule correct dans le cas d'une course longue. Plus cher si vous êtes chargé ou de nuit, moins cher si le taxi est collectif. De toute façon, pas de compteur, le prix est à négocier AVANT de monter, vérifiez de même que le chauffeur connait la destination. Pourboire si service exceptionnel (commentaire touristique, grosses valises, détours, pause photo...).
Exemples de prix : dans une petite ville (ex : San Lorenzo), 4 à 5 Lps avec covoiturage probable (4 passagers normalement) ; dans Tegucigalpa, course longue en taxi individuel, 40 Lps ; de San Pedro Sula à l'aéroport, en individuel avec valises, 70 Lps me semble correct ; pour un touriste n'ayant pas négocié, pas de limite...

Bus : les bus bas de gamme sont pour le moins folkloriques mais pas cher du tout (dans Tegucigalpa, 80 centavos, jusqu'à Choluteca (à 133 km), environ 25 Lps). Des cars haut de gamme particulièrement confortables existent sur les trajets importants (ex : Cars SAËNZ Tegucigalpa - San Pedro Sula 125 Lps). En bus, je ne connais pas de cas où le prix ait été "gonflé" pour un touriste.
 
 

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Les communications :
 

Le téléphone : indicatif international 504.

Pour appeler l'étranger, possibilité depuis les hôtels ou les bureau de Hondutel, mais de toute façon c'est très cher, renseignez-vous absolument avant !

Economique en local, les téléphones publics (rares) ont un fonctionnement curieux pour les liaisons internes longues. Par exemple, de San Lorenzo pour Tegucigalpa, ils "mangent" par paquet de 4 Lps, et n'acceptent que les 20 ou 50 centavos. Il vaut donc mieux être deux : un qui parle, l'autre qui "enfourne" par avance les 8 à 20 pièces nécessaires à chaque fois. Note : si la machine refuse beaucoup de pièces, elle n'en est pas moins honnête et rend l'excédent à la fin.

La numérotation a changé le 1er Mars 1998 pour passer de 6 à 7 chiffres, mais les mises à jours prennent parfois du temps. Dernière indication : "en PCV" se dit "por cobrar"...

La Poste hondurienne est lente, mais lente... Pour vos envois vers le Honduras, utilisez des enveloppes et colis banalisés, affranchis à la machine et pas avec des timbres. Seules les villes sont desservies.

Le fax et le courrier électronique sont à préconiser pour les communications avec l'étranger, lorsque c'est possible (expéditeur et destinataire équipés et surveillant le courrier) : c'est rapide et moins cher que les autres moyens.
 
 

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Autres points pratiques :

L'électricité est de type 110V 60Hz, prises de type U.S.A. sans terre.
 
 

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Bibliographie :

Guides :

HONDURAS, Guide de voyage, éditions Ulysse. C'est bien simple, c'est le seul guide en français que je connaisse. En plus, il est entièrement consacré au Honduras, ce qui est rare, même dans les autres langues. On ne le trouve cependant en France que dans les librairies ayant un rayon Voyages particulièrement développé, ou sur commande. Abordant toutes les régions du pays, il offre un large éventail d'activités, de sites, d'hôtels, restaurants et autres, accompagné de petites cartes et de conseils pertinents.

Cartes :

n° 215 HONDURAS, édition ITMB (International Travel Maps). Carte détaillée, agréable, mais pas forcément facile à trouver en France.

n° 170 CENTRAL AMERICA, édition ITMB (International Travel Maps). Même éditeur, une carte au 1/1.800.000e qui reste précise, pour ceux qui veulent traverser l'Amérique Centrale.
 
 

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